Bien accueillir mon chien
Les chiens déploient des signaux vers nous et envers les autres animaux pour se faire comprendre. Le sens de l’odorat est prédominant, l’olfaction est sur-développée par rapport à l’homme.
L’adoption de votre chiot
Veiller à adopter un chiot parfaitement sevré (au-delà de 12 semaine, soit 3 mois) et issu d’un endroit où ses premiers mois auront été respectueux de ses besoins et de ses premiers apprentissages auprès de sa mère tels que la propreté, la gestion de la morsure, son autonomie…
Soyez patient à son arrivée dans votre famille, il est sûrement désorienté par son nouvel environnement et ses nouvelles règles de vie de son nouveau foyer.
Son lieu de couchage
Votre choix du panier doit être fait en fonction de votre chien. Certains aiment dormir complétement allongé, d’autres préféreront se rouler en boule….
La matière plastique est intéressante pour son côté robuste, notamment avec votre jeune chiot qui aime mordiller. Cette matière a l’avantage de se nettoyer très facilement.
Les paniers en tissu présentent un confort non négligeable. Choisissez une matière qui puisse passer à la machine à laver à haute température afin d’éliminer les mauvaises odeurs.
Le panier en forme « tipi » permet aux chiens peureux de se sentir en sécurité. C’est d’ailleurs ce modèle que j’avais choisi lorsque mon Labrador, Gaffi était encore tout jeune chiot.
Je vous conseille d’installer son lieu de couchage à l’abri des zones de passage. Emmenez-le régulièrement sur son lieu de couchage et félicitez-le avec quelques friandises et des mots d’encouragement-félicitation. Votre chien va ainsi associer son lieu de couchage au repos et cet endroit constituera « son » endroit.
Sa nourriture
Votre chien est carnivore, il peut aimer les détritus, et sujet à la tentation. Même s’il n’a pas faim il peut être tenté par un aliment appétissant ou nouveau, un aliment qui reste sans surveillance et qui est à sa portée. Gaffi aimait bien pousser le clapet de notre poubelle pour se délecter de ce qu’il y trouvait.
Pensez à vermifuger régulièrement votre chien. Assurez-vous qu’il soit nourri correctement en qualité et quantité : idéalement 2 repas par jour et pensez à son plaisir en variant son alimentation. Rangez toutes les tentations potentielles.
N’oubliez pas que votre chien peut considérer comme « nourriture » des éléments qui nous dégoutent ou qu’il ne nous viendrait pas à l’idée de consommer. Plus la nourriture a de la valeur pour votre chien, plus elle est très appétissante pour lui, et plus le risque de conduite agressive est élevé.
Les croquettes sont des aliments à distribution facile et économique. Elles préviennent l’apparition de tartre.
Les pâtées apportent de l’humidité à la ration et rassasie davantage les chiens. Elles sont également très appétissantes pour lui. J’alterne régulièrement différentes croquettes et ajoute de temps en temps de la pâtée.
Enfin, l’alimentation maison apporte de l’humidité à la ration tout en occupant un volume important dans son estomac. C’est une alimentation qui rassasie et est également appétence.
Il est déconseillé de laisser à votre chien l’accès à sa nourriture à volonté (contrairement au chat) afin de contrôler ses apports et éviter qu’il ne prenne de l’embonpoint.
Ses promenades
Même si vous possédez un jardin, sortir votre chien quotidiennement à raison de 30 minutes minimum est très important.
Votre chien a besoin de se dépenser, de courir, de renifler. Le sortir lui permet de rencontrer des congénères afin de maintenir ses codes canins.
Un manque de balade génère des problématiques de comportement récurrentes. Votre chien a besoin de sentir de nouvelles odeurs, de se dépenser en dehors de votre jardin, de rencontrer des congénères…
Le sortir permet également de casser son éventuel ennui. Et plus vous le sortirez, plus il sera à votre écoute et dans la coopération. J’utilise un harnais confortable afin de ne pas l’étrangler avec son collier et répartir sa force de tractation lorsqu’il a envie de courir (et oui, cela lui arrive encore aujourd’hui !).
Vous pouvez prendre son jouet préféré et/ou quelques friandises et utiliser une grande longe (pourquoi pas allant jusqu’à 20 mètres) pour le laisser dans une relative liberté.
Ses jeux
Votre chien garde un caractère juvénile quel que soit son âge. Il est capable d’apprendre et de jouer tout au long de sa vie.
Lorsqu’il est chiot, le jeu lui permet de s’ajuster aux autres chiots. Il apprend à contrôler sa morsure et la phase d’arrêt nécessaire. Le jeu lui permet également de développer sa force physique.
Jouer avec son chien permet de renforcer votre complicité avec lui et votre lien affectif. Votre chien vous associe à quelque chose de positif. Je pique de bons fou rire lorsque nous jouons ensemble.
Le jeu est un besoin fondamental pour lui, et fait partie de ses besoins sociaux. Il a besoin de se dépenser physiquement (notamment par la promenade) et mentalement. Cela lui permet d’évacuer un éventuel trop plein d’énergie.
Enfin, jouer permet à votre chien de gérer son excitation et apprendre à se canaliser.